- bonimenteur
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• 1894; de bonimenter♦ Vieilli Personne qui fait le boniment. — Personne qui raconte des boniments.bonimenteur, eusen. Personne qui fait des boniments.⇒BONIMENTEUR, subst. masc.Celui qui fait le/du boniment.A.— SPECTACLES. Celui qui fait l'annonce orale d'un spectacle, dans un style propre à allécher le public. Bonimenteur de foires, hercule sur les tréteaux (VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, p. 150); un homme qui devait cumuler les fonctions de gérant, d'arbitre et de bonimenteur (G. GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, p. 221). (Quasi-)synon. aboyeur, annonceur, bonisseur.B.— P. ext. Celui qui argumente habilement pour vendre sa marchandise. ... comme un bonimenteur ne cessait pas (...) de faire l'article (CENDRARS, L'Homme foudroyé, 1945, p. 347).C.— P. anal., fam., péj. Celui qui tient des propos plus ou moins artificieux dans l'intention de persuader, séduire, tromper. Quel imbécile, quel bonimenteur de la sagesse nous a conseillé de le goûter [le présent] (A. ARNOUX, Visite à Mathusalem, 1961, p. 199).PARAD. (Quasi-)synon. baratineur, bavard, discoureur, hâbleur, menteur.Rem. 1. Bonimenteur aurait un fém. bonimenteuse (selon Lar. encyclop.). 2. Il s'emploie aussi à la forme adj. : les meneurs syndiqués les plus farauds et les responsables de cellule les plus bonimenteurs (CENDRARS, Le Lotissement du ciel, 1949, p. 195).1re attest. 1894 (Ch. VIRMAÎTRE, Dict. d'arg. fin-de-s., p. 41); dér. de bonimenter, suff. -eur2. — [
]. — Fréq. abs. littér. : 2.
bonimenteur, euse [bɔnimɑ̃tœʀ, øz] n.ÉTYM. 1894; de bonimenter.❖1 Personne qui fait le boniment (1.). ⇒ Bonisseur. — REM. Le féminin est rare.0 (…) une éruption du Vésuve à la manière du XVIIIe siècle finissant, avec des bonimenteurs, deux ou trois lingères et, par-dessus la peinture naïve, comme un refrain de Rossini (…)Alain Bosquet, les Bonnes Intentions, 1975, p. 89.2 Rare. Personne qui raconte des boniments (2.).
Encyclopédie Universelle. 2012.